PONYGIRL UN JOUR , PONYGIRL TOUJOURS

(ou le rêve de Red Buttock)

 

Chapitre 1 : L'invitation

Je dévalai les marches de l'escalier conduisant à l'atelier. Mon maître était penché sur son établi. Je savais que cet amas pêle-mêle de courroies de cuir sur lequel il travaillait faisait parti de mon harnais. Il ne se laissa pas distraire par mon arrivée en coup de vent, tant il semblait absorbé.

-Tu ne devineras jamais la découverte que je viens de faire sur le web, dis-je bondissant sur place tel une gamine surexitée.

-Non, mais je parie que je ne tarderai pas à le savoir, me répondit-il laconique.

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Mon mari se montre tolérant pour mon péché mignon. Dès les premiers jours de nos amours, il y a de cela plusieurs années, il a découvert que j'étais friande des sites réservés aux adultes sur le « world wide web ». Je peux facilement passer des heures les yeux rivés sur l'écran à la recherche de nouveautés, particulièrement celles concernant les pratiques sexuelles orientées vers les jeux de domination-soumission. Encore adolescente, dès l'éveil de ma sexualité, je m'étais sentie irrésistiblement attirée par la soumission féminine. C'est un peu comme si pour me déculpabiliser de mes pulsions libidineuses, il fallait qu'on me les imposent par la contrainte, et qu'après m'y être livrée, on m'en fasse expier la faute. Je dévorais ces romans licencieux que j'achetais en rougissant sous le regard malicieux du libraire, dans lesquels l'héroïne ligotée se retrouve impuissante devant ses ravisseurs qui profitent de sa vulnérabilité pour se permettre des attouchement indécents. Je l'imaginais éprouver un embarras semblable au mien devant les clins d'oil moqueur du bouquiniste, alors qu'elle était incapable de dissimuler la honte qui empourprait ses joues et dont se moquaient ses geôliers afin de l'humilier davantage. Mais au lieu de compatir avec cette trop jolie jeune femme, victime de la convoitise de ces gredins qui la traitaient injustement de salope, son infortune m'excitait et me faisait mouiller ma culotte. Je me branlais alors telle une vicieuse en m'imaginant à sa place : je me voyais devenir toute excitée malgré ma honte (ou grâce à elle ?) ; j'étais incapable de contrôler les réactions de mon corps qui me trahissaient aux yeux de ces rustres. Aussi lorsque dans mon fantasme l'un d'entre eux, après être parvenu à me déculotter, soumettait mon slip à l'inspection de ses acolytes en leur faisant remarquer que le cerne humide de l'entrejambe prouvait ma vrai nature de salope, et bien au lieu de mourir de honte, je succombais à l'appel de la luxure et les suppliais à genoux de me violer, tout en les invectivant dans l'espoir d'être ensuite punie comme le méritait la garce que j'étais.

Dès lors, mon penchant pour la soumission féminine ne cessa de grandir. Je m'émerveillais chaque jour un peu plus devant l'incroyable diversité des jeux sexuels qu'elle permet. J'eus la chance de tomber amoureuse, alors que j'étais encore dans la vingtaine, d'un homme qui était épris de moi au point de ne pas s'offusquer lorsqu'après de longs mois de fréquentations, j'eus enfin le courage de lui révéler mes fantasmes secrets. Cet homme, vous l'aurez sans doute deviné, est aujourd'hui devenu mon maître adoré. Il sait mieux que quiconque, et parfois encore mieux que moi, comment me traiter pour que je me sente comblée et heureuse. Lorsque j'ai besoin de me sentir enveloppée de son amour et de sa tendresse, il sait me démontrer tout le feu de sa passion par laquelle mon corps exulte. Lorsque je suis la proie de mes fantasmes, il sait deviner mes pensées perverses, et me traiter avec la rigueur requise pour corriger la vilaine fille que je suis. Alors il n'hésite pas à me punir sévèrement, surtout lorsque je l'ai intentionnellement provoqué par quelques bêtises, afin d'être certaine de mériter une cuisante fessée capable de me conduire jusqu'au bord des larmes, mais qui me remplit d'une tonifiante tension sexuelle qui fait de moi une insatiable bête de sexe se vautrant avec délectation dans le stupre. Nos jeux de domination-soumission, d'occasionnels qu'ils étaient à leur début, sont devenus progressivement une manière de vivre au quotidien, dont je ne saurais désormais plus me passer.

La découverte de l'univers à la fois intriguant et fascinant des ponygirls fut pour moi l'aboutissement ultime de mes fantasmes. Je me rappelle encore mon émoi lorsque j'admirai pour la première fois le dessin d'un auteur de bandes dessinées érotiques, illustrant la transformation d'une jeune femme en pouliche réduite à la condition d'animal de bât, attelé à un cabriolet qu'elle devait tirer sous la menace du fouet. Aussitôt, je m'identifiai au personnage, et j'en ressentis une excitation tout aussi grande que celle que me procurait mes lectures inconvenantes de jeune fille. Je m'imaginais prendre la place de l'infortunée, portant corset, talons aiguilles, mes bras solidement entravés dans mon dos, et pour comble d'humiliation mon visage affublé de la bride et du mors qui tout en me muselant, me forçaient à obéir aux tractions des rênes dans ma bouche qui me déchiraient les lèvres lorsque je tardais trop à obéir. La femme du dessin était très belle et pourvue de courbes généreuses, mais ses maîtres l'avaient punie pour l'indécence de sa beauté qui jamais plus ne charmerait les hommes. Désormais on se contenterait de l'admirer de loin comme l'animal gracieux qu'elle était devenue. Désormais on ne se servirait plus de son corps que pour profiter de sa force de bête de somme, la rabaissant à un statut bien inférieur à celui d'esclave, laquelle peut au moins offrir la sensualité de son corps féminin aux privautés dont ses maîtres peuvent avoir l'envie.

Ce fantasme saisissant ne me quitta jamais plus, venant régulièrement hantée mon esprit au moment de l'orgasme, alors que j'imaginais que cette sublime jouissance serait peut-être la dernière que je connaîtrais avant ma transformation définitive en ponygirl qui dorénavant n'aurait plus d'autres plaisirs que celui de courir pour le maître ou d'être brossée par lui en récompense de mes efforts. Alors que je considérais encore que ce fantasme ne pourrait jamais être autre chose qu'un rêve, un jour que je surfais sur le web, je découvris subjuguée que ce fantasme était devenu une réalité pour des femmes bien en chair. Je passai de l'étonnement à l'émerveillement le plus complet en constatant que tout l'équipement nécessaire à adapter le corps d'une femme à sa nouvelle condition équine, avait été perfectionné et était disponible dans des boutiques spécialisées. Je courus partager cette révélation avec mon maître qui, à ma grande joie, y manifesta beaucoup d'intérêt.

-Tu aimerais devenir ma ponygirl ?

À la seule idée de devenir à mon tour une ponygirl, j'avais déjà trempée ma culotte. Confuse, mais terriblement excitée, je réalisais tout à coup que ce rôle m'était prédestiné. À partir de là, ma passion toute féminine pour le shopping se tourna vers l'acquisition des différentes pièces d'équipement qui serviraient à réaliser mon fantasme. Ce n'était plus qu'une question de temps : j'allais bientôt devenir une ponygirl à part entière. Pendant des heures et des heures, je contemplais les photographies de ces femmes transformées en cheval d'apparat. Elles étaient toutes aussi séduisantes que les effeuilleuses du Crazy Horse, portant souvent comme elles en guise de panache, une plume d'autruche fixée aux sangles retenant le mors dans leur bouche. Malgré l'aspect redoutable de cette bride, les traits féminins de leur visage n'en étaient que plus émouvants, encadrés ainsi par les lanières. D'ailleurs la comparaison avec les beautés du Crazy Horse ne s'arrêtait pas là. Ce nom n'est-il pas significatif ? Malgré tous les efforts apportés pour priver ces femmes-cavales de leur statut d'être humain, la sensualité de leur corps féminin était immanquablement mise en valeur par leur costume : leurs longues jambes musclées et gainées de bas résilles étaient juchées sur de vertigineux talons aiguilles qui ne les rendaient que plus gracieuses encore ; les courbes de leur silhouette étaient accentuées par le corset qui leur affinait superbement la taille ; et pour ajouter à l'érotisme frisant l'obscénité de ces femelles, on avait suspendu à leurs mamelons de petites clochettes qu'elles exibaient en tendant bien involontairement leur aguichantes mamelles, non par fierté de se pavaner avec ces parures accrochées par des pinces, mais plutôt en raison du sévère ligotage de leurs bras réunis l'un contre l'autre dans leur dos qui les forçait à rejeter cruellement leurs épaules vers l'arrière. Tout en étant soufflée d'admiration pour ces femmes, je me promettais de parvenir un jour à rivaliser avec elles, et de devenir enfin à mon tour une véritable ponygirl. Grâce à la générosité de mon maître, j'ai pu rapidement constituer mon trousseau de ponygirl, dont je suis tout aussi fière sinon plus que s'il s'agissait de mon trousseau de jeune mariée. Vous qui me lisez sur mon site-web de femme-cavale, savez que j'ai relevé avec succès mon défi : je suis devenue une authentique ponygirl. À force de détermination, j'ai appris à supporter le mors dans ma bouche, auquel j'obéis avec beaucoup de docilité. J'ai définitivement renoncé au privilège de la parole. D'ailleurs, c'est une faculté bien inutile, voire ennuyeuse pour une ponygirl. C'est la raison pour laquelle la bride ou le bâillon sont automatiquement imposés aux ponygirls bavardes qui n'ont pas appris à hennir comme les autres femelles de leur espèce. À force de persévérance, j'ai fait de réels progrès pour raffermir les muscles de mes cuisses et mollets. Je suis à présent capable de traîner mon maître confortablement installé sur le sulky pendant des heures au pas de parade, les genoux élégamment fléchis jusqu'à hauteur de mon sexe, ou encore lorsque je porte mes bottes à sabots je parviens à courir attelée pendant plus de 15 minutes. Il me faut cependant m'entraîner sur une base régulière si je veux maintenir ce niveau de performance. Malheureusement, mon maître travaille dans une grande ville ce qui ne nous permet pas de disposer de facilité d'entraînement, ce que je déplore grandement. Nul bonheur ne se compare pour moi à celui de chevaucher en pleine nature, soufflant à plein poumon au travers du mors en dépit du corset qui m'étrangle, transpirant à grosses gouttes sous l'effort, galvanisée par les coups de fouet sur ma croupe qui me stimule à aller encore plus vite, uniquement soucieuse de satisfaire mon maître au cours de sa promenade. Seules les privilégiées ayant eut la chance de vivre cette expérience électrisante sont en mesure d'en comprendre la portée, et de connaître l'incomparable plaisir sexuel qui me fait trembler de tous mes membres lorsqu'en me dételant, mon maître vient effleurer ma chatte bavant de cyprine au point d'avoir rendu toute poisseuse la courroie de mon harnachement qui s'enfonce dans ma fente. Et cela sans oublier toutes ces fois ou j'ai joui comme une femelle en rut juste en tirant sur mon attelage, par le seul effet de cette courroie qui vient si obligeamment frottée sur mon clitoris. Malheureusement pour moi, mon maître n'aime pas me voir jouir pendant que je trotte, du moins lorsque je parade à l'intention de ses invités. Il me reproche de le mettre dans l'embarras lorsque, recherchant à atteindre la jouissance, je perds le rythme de mon trot, m'emballant pour mieux m'exciter dans mon harnais, momentanément insensible aux cruautés du mors ou du fouet qui tentent de me rappeler à l'ordre. Pour pallier à ce vice de sa femme-cavale, mon maître envisage de me commander une ceinture de chasteté. Je suis ambivalente face à cette perspective nouvelle. D'une part, je sais que cette parure, au demeurant fort ravissante, devient de plus en plus populaire chez les ponygirls. Surtout lors des grands rassemblements de ponygirls ou les femelles tenues par leur laisse attachées à un piquet ou à une clôture en attendant de pouvoir parader, ont tendance à se frotter les unes contre les autres afin d'égayer leur oisiveté en cherchant tant bien que mal à se stimuler sexuellement. Inutile de vous préciser qu'une telle dépravation, fut-elle le fait de ponygirls, en choque plus d'un. Aussi, il est de plus en plus fréquent que cette pièce d'équipement soit exigée des ponygirls inscrites à ces démonstrations. Alors puisque je suis une ponygirl jusqu'au bout des ongles, je devrais plutôt dire jusqu'au bout de mes sabots, je veux bien me laisser boucler dans une ceinture de chasteté. D'autre part, j'ai étudié en détail tous les sites web des fabriquants de ceinture de chasteté et ceux où s'expriment celles qui y sont maintenues bouclées. J'en suis venue à la conclusion que tout en étant d'une sécurité à toute épreuve pour interdire autant la pénétration vaginale que la stimulation clitoridienne, ces dessous d'acier peuvent devenir terriblement inconfortables. D'ailleurs Vestale, une amie qui vit ainsi bouclée en permanence et avec laquelle je correspond, m'a confirmée qu'il me serait très pénible de courir ou de marcher longtemps lorsque je la porterais. Avouer que pour une femme-cavale il s'agit là d'un sérieux inconvénient. C'est pourquoi mon maître travaillait justement à incorporer une ceinture de chasteté en cuir à mon harnais lorsque je suis venue l'interrompre.

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-Alors quelle est cette merveilleuse découverte qui justifie tant d'empressement ?, me demanda mon maître après s'être enfin décidé à relever la tête vers moi.

-Regarde. J'ai fait imprimer le document.

PONYGIRLS WANTED FOR A MONTLY TRAINING SESSION IN CALIFORNIA ! ! !

Nous comprenions suffisamment l'anglais pour saisir l'essentiel du texte. On y expliquait être à la recherche d'une vingtaine de ponygirls afin de parfaire leur dressage. Nous étions déjà tombés sur de telles invitations qui, tout en étant parfois fort attrayantes, coûtaient malheureusement la peau des fesses (dans mon cas il serait plus juste de parler du pelage de ma croupe). Mais cette fois l'invitation semblait émaner d'un richissime américain qui invitait à la fois les «PONYGIRLS AND THEIR MASTERS». C'était stipulé en toute lettre. Aux maîtres l'on faisait miroiter un séjour paradisiaque dans un luxueux palace. Aux ponygirls l'on offrait un dressage d'une qualité exceptionnelle, et un séjour tout confort dans une écurie spécialement aménagée pour les recevoir. Pour couronner le tout, on offrait même de défrayer les coups de transport. Cependant cette offre ne s'appliquait qu'à des ponygirls chevronnées (« WARNING : NO BEGINNERS »). Aussi exigeait-on de solides garanties et un substantiel dépôt de 5,000.00 $US.

-N'est-ce pas une occasion extraordinaire pour entreprendre un tel voyage? Toi qui as toujours rêvé d'aller en Amérique !, dis-je pleine d'espoir.

-À première vue cela semble intéressant, mais il me faudra y repenser.

-Si tu savais comme je t'aime mon maître adoré, ajoutais-je toute enjouée.

Ta femme-cavale ne te décevra pas. Je te promets de travailler dur, et de me surpasser. Tu as remarqué que le séjour se termine par une compétition mondiale de ponygirls qui aura lieu l'été prochain à San Diego. Il est entendu que toutes les ponygirls qui auront donné satisfaction y seront automatiquement inscrites. Un prix de 200,000.00 $US sera octroyé aux gagnantes de la compétition de sulky par attelage double, et l'école de dressage se réserve le droit de toucher la moitié de cette somme, se disant confiante que l'un de ses duos de ponygirls saura rafler le prix grâce à la qualité du programme d'entraînement auxquels elles seront soumises. Je te promets que je vais y consacrer toutes mes énergies, tant et si bien que j'ai bien l'intention de sortir victorieuse de ce concours. Pendant plusieurs jours je me limitai à interroger mon maître du regard, n'osant prendre le risque de m'exposer à un refus formel, si j'eus commise l'indélicatesse de trop insister. Oh ! Combien était grande mon envie de profiter de cette opportunité inespérée. Enfin j'allais vivre mon fantasme jusqu'au bout, et pendant tout un mois quitter définitivement ma vie humaine pour me laisser griser du bonheur de rejoindre les rangs de l'espèce animale à laquelle mon corps aspirait d'appartenir. Cette expérience serait la consécration ultime de ma vie de femme-cavale.

-Es-tu toujours intéressée par ce mois de dressage ma chérie ?

-Oh oui ! plus que jamais. J'en rêve jour et nuit.

-J'ai communiqué avec les organisateurs afin d'obtenir des précisions additionnelles. Il ne s'agira pas pour toi d'une sinécure.

-Je m'en doute bien. Tu devrais pourtant savoir que la vie d'une ponygirl n'a plus de secrets pour moi.

-Justement, je crains que tu n'as pas idée de la rigueur du traitement qui va t'être infligé là-bas. Les organisateurs ont déjà eut beaucoup de demandes. Aussi tiennent-ils à dissuader celles qui pourraient éventuellement manquer de cran. À titre de première mise en garde, ils m'ont expliqué que je perdrais mon dépôt de 5,000.00 $US si tu abandonnais ton entraînement avant qu'il ne soit complété.

-Je ne défaillirai pas. Je t'en fais le serment.

- Ce n'est pas tout, savais-tu que ton dressage sera sous la direction de parfaits inconnus. Je n'aurai pas le droit d'intervenir. D'ailleurs, nous n'aurons droit qu'à une heure d'intimité par jour. Je pris alors conscience de la portée de ces paroles, moi qui jusqu'ici ne voyais pas de problème majeur à être confiée à un autre dresseur. Sans oser l'avouer à mon maître, cette clause de la proposition, plutôt que de venir refroidir mon enthousiasme, avait enflammé mon imagination. En fait, m'était alors revenus mes fantasmes d'adolescente. Comment avouer à mon maître qu'en mon fort intérieur, je rêvais de me retrouver sous la coupe d'un dresseur implacable qui saurait me dompter à sa main, insensible autant à mes plaintes qu'à mes gémissements langoureux lorsque ses mains rugueuses viendraient procéder à ma toilette matinale, ou encore devraient entretenir le rasage de ma motte. Évidemment le fait de me savoir abandonnée à mon sort me faisait un peu peur. Mais cette peur ne faisait qu'attiser ce trouble délicieux qui mouillait ma chatte.

-Je saurai me montrer à la hauteur de vos attentes maître adoré, dis-je en y mettant toute la conviction dont j'étais capable.

-Décidément quant tu as une idée dans la tête, il est impossible de te faire changer d'avis. Alors si c'est pour te faire plaisir, je veux bien.

Marché conclu. Folle de joie je sautai à son coup pour le couvrir de baisers.

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Ces événements datent de Février dernier. Cinq longs mois se sont écoulés depuis. Ils m'ont paru interminables. Heureusement dans une heure à peine je foulerai pour la première fois le sol du continent américain. Du hublot de l'avion, j'aperçois déjà l'opulence de la Californie. Je suis tout aussi excitée qu'alors à l'idée de vivre enfin cette expérience hors du commun. Cependant l'imminence de ce qui m'attends me fait redouter le pire. Et si j'avais présumé de mes forces, et que j'en vienne à flancher ? Non seulement j'y perdrais mon amour propre, mais pire que tout je décevrais atrocement mon maître. Me le pardonnerait-il ? Il faut dire que les exigences de dernière minutes de nos futurs hôtes avaient de quoi me surprendre. Peu avant le dépôt final d'argent scellant le contrat, nous avons dû présenter l'inventaire complet de mon équipement photographié sur moi. On nous fit la réponse que mon équipement était réglementaire, et de pas oublier de l'ajouter à nos bagages. Puis, il y a tout juste deux semaines, nous reçûmes un e-mail réclamant la prise d'une série de mesures. Certaines s'intéressaient aux dimensions de mes bras. Selon les précisions obtenues par mon maître, elles étaient destinées à la confection d'un gant fourreau, que les anglais dénomment « single-glove » ou encore « arm-binders ». Nous apprîmes alors que cette école de dressage se faisait une gloire d'apprendre aux ponygirls à se passer totalement de l'usage de leurs mains dans l'exercice de leur fonction. Je savais d'expérience qu'il était beaucoup plus ardu de supporter l'attelage lorsque l'on ne pouvait s'y agripper avec les mains. Je n'aurais certes pas la partie facile. L'autre série de mesures fut pour moi beaucoup plus humiliante et surtout beaucoup plus intriguante. Mon maître fit passer le galon à mesurer entre mes cuisses, notant avec précision l'emplacement de mon anus et les dimensions de ma vulve. Cette fois cependant, les réponses à nos questions me rassurèrent un peu, et même me réjouirent : en guise de prix d'excellence, toutes les participantes ayant complétées avec succès leur stage se verraient offrir une ceinture de chasteté.

-Quel chance inespérée n'est-ce pas mon maître.

-En effet, je dois dire que ce cadeau me conviens parfaitement. J'espère seulement que tu me feras le plaisir de la porter.

-J'en serai ravi mon maître, et je resterai bouclée pour tant et aussi longtemps que vous le jugerez nécessaire.

Là je dois dire que j'exagérais un peu, mais il était un peu tard pour faire des caprices. D'ailleurs, je dois admettre avoir été enchantée d'apprendre qu'on allait me fabriquer sur mesure une « Total Neosteel », modèle que je préférais entre tous. Une limousine vint nous chercher à notre descente de l'avion. Notre destination était la jolie région de Passadena. D'ici quelques heures à peine, mon rêve deviendrait enfin réalité.

À suivre...

 

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