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ceinture de chasteté en acier

EDUCATION BOURGEOISE

 

Chapitre 1

MES PREMIERS PAS

Personnages :

SONIA : narratrice

NIEIL : celui qui va l'éduquer

FLORE : soeur de SONIA

 



En tete Education Bourgeoise

Je suis à un tournant de ma vie. 

Ma rencontre avec NIEIL était, pourtant, très classique. 

Depuis plusieurs mois, cet homme à l'apparence sévère mais juste, nous saluait lorsque nous le croisions dans les couloirs de la firme.  Jamais, sans cette panne d'ascenseur, nous n'aurions discuté plus longuement, et sympathiser.  Tout est allé si vite ensuite, que j'ai du mal à réaliser que cela remonte à trois mois, seulement.  Personne ne m'a courtisée comme il l'a fait, rendant mes collègues secrétaires jalouses, au point que les railleries sont devenues quotidiennes.  Il m'appelait, souvent, de son bureau, pour m'inviter à déjeuner mais, lorsque je dû monter au dernier étage, afin de passer de l'autre côté des vitres fumées, ce fut pour l'entendre m'inviter à diner.  Dans mon esprit, il ne faisait aucun doute que cet homme, aux cheveux grisonnants, à l'allure virile et à la voix puissante, partagerait une de mes nuits. 

Je me trompais : il fréquenta mon lit plusieurs soirs, et même, quelques fins de semaine.  Mon comportement a changé, j'arrivais plus tard au travail, je me sentais fatiguée de ces après-midi à faire l'amour.  Puis, progressivement, NIEIL s'est éloigné.  Après une semaine de silence, j'ai fait irruption dans son bureau, enragée, prête à pleurer. 

 

Et là, il s'est exprimé : il attendait plus de moi. 

 

Beaucoup plus que je n'avais jamais donné.  Ce n'est pas une maîtresse qu'il souhaite, ni une femme ou une épouse.  Mais, les trois à la fois, sous une apparence qui, seule, peut le retenir : il aime être le maître de la relation.  Au fil de ces mois, je n'étais pas devenu amoureuse de son sexe, de sa situation ou de son état d'être, mais éprise de l'ensemble et décidée à ne rien perdre. 

 

Mais l'équation était simple et stipulée dans ses paroles : "ou tu m'appartiens et te déshabilles, ici, ou tu n'es plus rien". 

 

J'ai arrêté de parcourir l'espace, de long en large, pour finir par me stabiliser au milieu de la pièce, devant lui, de l'autre côté du meuble qui nous séparait, la vision panoramique des employés, par delà le verre, sans tain, m'obnubilait.  Il insista, rechaussant ses lunettes, s'apprêtant à se replonger dans un dossier, je passa mes mains dans le dos, ma jupe glissa sur mon collant et finit sur mes chevilles.  Il releva la tête, m'encouragea du regard, sans esquisser un sourire qui aurait accompagné le mien plein de gêne.  Je déboutonnai le gilet, dissimulant le soutien-gorge, que j'avais acheté, pour lui, au début de notre relation.  J'entendis le cliquetis du verrouillage électrique de la porte, quand mes seins apparurent, lourds et marqués par la pression du bonnet, de mauvaise qualité.  Des deux mains, je baissai la culotte, aussi transparente, que le haut et le voile qui la protégeait.  J'enlevai l'ensemble de dentelle et de nylon, en déchaussant mes souliers plats.  Il m'avertit, qu'à cet instant, j'avais pris mon service d'esclave et que je découvrirai, progressivement, ce que représentait cette tâche.  Il me parla de devoirs et de sacrifices, sans que je sois certaine, d'avoir tout écouté. L'air me semblait froid, ses paroles sèches et son regard pesant.  Je m'attendais à ce qu'il me demande si j'avais des questions.  Il ne le fit pas.  Je restai plusieurs minutes dans un silence total, debout, nue, au milieu d'un monde qui vivait en ignorant ma position esclave ou disposée à le devenir.

 

 

" - Habille-toi et réfléchis à ma proposition.  Si tu as envie de vivre avec moi, et pour moi, reviens ici, demain matin."

 

Alors que je réajustai ma culotte, j'entendis le déverrouillage de la porte qui me pressait et la suite de ses ordres. 

 

" - Tu reprendras la même posture, sans que j'ai besoin de faire un geste ou une parole.  Ce sera le commencement."

 

 

J'y ai repensé toute la journée, mes collègues me trouvaient moins triste, mais étrange.  J'étais secouée et troublée, pour le reste de la soirée.

Dès que j'ai passé le pas de la porte, j'ai reconnu le mécanisme de fermeture.  Je me suis avancée et ai commencé à exécuter l'ordre de la veille : la veste, le chemisier, la jupe longue, les dessous.  J'attendis, les bras croisés.

 

 

" - Quand tu ne sais pas quoi faire de tes mains ou de tes bras, tu les joins dans le dos."

 

Ma position devint plus étrange.  Il sortit une feuille de son sous-main et ajouta

 

" - Je n'ai pas besoin d'un contrat détaillé.  Tu vivras tout ce qui doit être vécu et je n'allais pas l'énumérer.  Tu acceptes, tu signes."

 

 

Et j'apposai ma signature, en bas de page.  Comme une idiote, sans réfléchir, aveuglée... je le fus, lorsqu'il me bascula sur le bureau, poitrine en avant et visage sous l'halogène, bouche contre ma signature.  Je sentis ses mains se poser sur mes fesses, un claquement renforça l'impudeur du moment encore plus intense lorsqu'il précisa oralement que c'était son pouce qui forçait mon anus. 

 

" - Demain, tu reviendras, te déloqueras et prendras cette position sur le bureau de ton maître.  En attendant, je te confisque ton slip et ton soutif.  Je vais m'occuper de ta garde-robe au plus vite.  Tu ne déambuleras pas longtemps dans nos locaux le collant à même la chatte et les seins en liberté. »

 

 

NIEIL me maintenait, d'une main sur la nuque, pour m'empêcher de me redresser et, quand ce fut le moment, remonta dans ma chevelure, mi-longue, et empoigna une mèche pour soulever ma tête vers la sienne.  Il m'embrassa, tendrement, comme avant.

 

 

En tete Education BourgeoiseMa première matinée, complète à son service, fut des plus perturbantes.  Selon sa demande, je m'étais présentée, offerte, dans les meilleures conditions.  Pourtant, il me semblait être, à peine, regardée : je n'existais pas.  A cet instant, j'ignorais qu'il avait donné l'ordre de n'être dérangé, sous aucun prétexte, et frissonnais qu'un intrus me surprenne, à moitié allongée, sur le plan de travail.  Rapidement, mon dos me fit souffrir et je fus tentée de gémir, pour le faire sortir de ses conversations téléphoniques.  Il était assis sur le canapé, là, derrière moi.  Sans un mot, ni un geste, juste le regard que j'espérais.  Il posa le téléphone près de ma bouche, enclencha un bouton et composa un numéro.  La tonalité achevée, je reconnus la voix de ma sœur. Prise au dépourvu, j'inventai un prétexte pour justifier mon appel.  NIEIL me murmura à l'oreille de ne pas cesser la conversation, avant son signal et ajouta "la fonction mains-libres est très indiscrète". 

 

En un clin d'œil, sa main passa de mon oreille à mes reins, j'embrayai sur mes douleurs de dos, Flore plaisanta sur les folies à ne pas faire ; le rire à peine lancé fut étouffé de retenue, la voix de mon aînée altéra la surprise et me ramena à la réalité : ne pas réagir à la pénétration, magiquement infligée par mon maître.  Sa queue me limait si rapidement que je ne parvins plus à trouver mes mots, FLORE se sentant obligée de combler mes silences par de ridicules considérations sur les cadeaux de fin d'année.  Elle attendait une réponse de ma part, lorsque la main puissante de NIEIL enserra ma mâchoire, tandis que l'autre aidait son sexe à violer mon cul.  J'aurais dû crier.  Loin de là, je retombai sur mes pattes, alors que les coups violents soulevaient mes pieds du sol moquetté.  Il me tardait d'avoir le signal pour soupirer, enfin, de satisfaction, mais rien, pas un signe de main.  Seule sa respiration se faisait plus bruyante, tant que je pris peur que FLORE ne s'en aperçoive. 

Plus j'haussais le timbre de ma voix, au point de me trahir de ces trémolos qui débordaient, plus NIEIL accentuait sa pression physique et sonore. Je sentis une chaleur moite m'envahir, son mouvement ralentit, mais ne cessa pas.  Alors que je n'en pouvais plus, que du plaisir, naissait honte, je parlais encore, ne trouvais plus d'idée pour tenir ma cadette en ligne, qui m'annonça, pour la troisième et dernière fois, qu'elle devait raccrocher.

 

 " - Tu as appris que tout le monde peut découvrir que tu es une chienne.  Ami(e)s, famille, voisin, collègues.  Tu devras aimer l'être, le cacher et l'affirmer à la fois.  Mais tu m'as désobéi.  Je dois te punir."

 

 

Mes explications, puis mes excuses ne changèrent rien.  Supervisée, je me rhabillai, jupe, chemisier, veste et talons.  L'accompagner, ainsi, au restaurant de la firme, m'a gênée.  J'avais délicieusement mal et appréhendait la moindre défaillance de mon cul, tout récemment martyrisé.  Ce que j'aime chez NIEIL, c'est sa manière de faire ressurgir l'originalité de notre relation au moment opportun, et de préférence inattendu. 

 

 

" - Ce que j'aime chez une chienne, c'est qu'on peut la suivre à la race."

 

 

Cette image, crue, m'accompagna tout au long du repas et de la conversation "normale" qu'il alimentait.  Je visualisais mes cuisses - largement désertées par une jupe mini-taille, maxi effet - se frotter au plastique de mon siège, mais aussi mes orifices coupables de sécrétions variées.  Mes jambes tremblaient, encore, du traitement précédemment infligé, lorsque NIEIL me surprit, une nouvelle fois.  Il devait s'absenter en clientèle durant deux jours et m'avait prévu un planning de tâches à effectuer.  Il ne voulut pas m'en dire plus, mais je fus prévenue : chaque ordre me parviendrait à un moment impromptu.  Plus tard, il m'expliqua que l'éloignement physique ne changeait en rien à l'affaire : je lui appartiens à tout moment.

 

Le lendemain matin, je fus réveillée par la sonnette de mon appartement.  NIEIL m'avait destiné un télégramme concis "pense à ton maître !".  Je ne pouvais agir autrement.  Chez moi, au travail, seule, avec lui.  Tout me ramenait à un état d’excitation permanent, inconnu jusqu'alors.  Au courrier du service, une enveloppe matelassée m'était adressé.  Je reconnus l'écriture de NIEIL. À l'intérieur se trouvait un mot "mets-la".  Le satin brillait à l'intérieur et je tombai amoureuse de sa couleur émeraude sous la lumière industrielle et fluorescente des toilettes.  Je redécouvris le plaisir de porter une culotte, haute de surcroîts, moulante à souhait, indiscrète à loisirs.  Je remarquerai bien plus tard qu'aucune marque n'existait sous ma robe avant cet intermède et que je pouvais ne pas être la seule à m'en percevoir.  Alors que je m'apprêtais à partir, en fin d'après-midi, un coursier s'est présenté à mon bureau, j'ai signé, machinalement, le bon de livraison, avant de m'apercevoir que le pli m'était destiné.

 

" - J'attends une réponse".

 

 

En effet, NIEIL formulait une requête particulière.  Je priai l'homme d'attendre un instant et m'absenta durant cette période, qui me sembla interminable.  C'était la première fois qu'on disposait, sexuellement, de moi, de la sorte.  Alternant différentes postures, je me suis escrimée à jouir aux toilettes, sans que mes doigts ne touchent ma chair... sensation d'être téléguidée et attendue me chavirait, mais le lieu et la sensation d'un rempart inviolable me bloquait.  J'ai essayé de transgresser l'ordre mais, ai compris, en le trahissant que l'intérêt de ce qui me liait à lui, c'était l'obéissance aveugle.  Inconsciente et soumise, je suis ressortie de la cabine la culotte convoitée, maladroitement recroquevillée au creux de la main droite, collée à la robe.  Son chemin de la robe vers une enveloppe kraft fut fait en un éclair, tant la peur honteuse me hâtait.  Le papier gonflé, avouait une forme moelleuse inhabituelle, tandis que mes doigts exhalaient un parfum de jouissance incontrôlée.  J'agrafais le pli et m'apprêtais à déposer une adresse, mais le coursier m'en dissuada.  Pour lui, sa mission consistait à le ramener, à l'expéditeur, du précédent pli.  Quand il fut parti, je repris mes esprits, au fond de ma chaise, excitée par son regard indiscret et l'éventualité qu'il ouvre l'enveloppe, quitte à la changer. À mon retour, mon maître avait laissé un message d’explicitations, sur mon répondeur

 

" - Tu t'es comportée et as jouis, comme une chienne.  Je le sais, le vois et je le sens". 

 

Je me souviens avoir esquissé un sourire flattée à ce moment. 

  

" - Au fait, je te veux libre et disponible à ton domicile. En ôtant ton manteau, enlève le reste, tout ce que tu portes.  Et que tout le monde en profite ! "

  

 

 

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